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Ra ha mim, extrait - L. Mallet
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     « Ra Ha Mim » (terme hébreux signifiant notamment "miséricorde") est une fresque symphonique d'une vingtaine de minutes pour cor et orgue composée en 2014 et donnée en première audition le 13 mai de la même année en la cathédrale d'Evreux avec Michel Coquart au cor et le compositeur à l'orgue. 

 

      Cette pièce se veut avant tout comme une humble évocation sonore de la pure gratuité de la miséricorde divine. Les timbres à dominante chaude et à rayonnement large du cor comme de l’orgue, la forme en un seul mouvement, le choix du matériau harmonique et mélodico-rythmique visent à donner corps à cette intention. La transpiration insistante quoique polymorphe du thème incantatoire de la « Deuxième fantaisie » de Jehan Alain (1911-1940) puis, dans un second temps de l’Ubi caritas grégorien - magnifié notamment par Maurice Duruflé (1902-1986) et Jean Langlais (1907-1991) - structure un champ de mémoire musicale et affective marqué par le renouveau modal des années 1900-1940 ainsi que par l’œuvre de Jean-Louis Florentz (1947-2004), notamment à travers son triptyque « Le Livre du Pacte de Miséricorde ».

 

       L’oeuvre est dédiée à tous les êtres croisés sur le Chemin : une reconnaissance… prélude possible à la miséricorde.

 

          «…Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Magnificat)

 

 

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